Les 8 organisations syndicales de la Fonction Publique appelaient les agents publics à se mobiliser le 19 mars 2024 pour obtenir que cette année ne soit pas une année blanche en matière de rémunération.
Si les comités de suivi qui regroupent les organisations syndicales signataires du protocole d’octobre 2023 et la DSJ se réunissent une fois par mois depuis le début de cette année, il n’en demeure pas moins qu’une revalorisation du point d’indice, dans un contexte d’effondrement du niveau des rémunérations des agent·es publics est nécessaire.
Les enjeux : relancer l’attractivité de nos métiers, par la rémunération.
Le cœur de métier de notre administration est le métier de greffier. Or les salaires proposés ne sont plus concurrentiels vis-à-vis des autres ministère à qualification égale.
La désaffection du concours de greffier, lors des 2 derniers recrutements par concours est la preuve du malaise grandissant dans notre ministère.
L’amour du métier ne fait pas tout, il faut se loger, payer ses charges et comme disaient les anciens : « faire bouillir la marmite ».
Ce sont toutes les catégories A, B, C qui ont besoin de recevoir une rémunération à la hauteur de leur engagement quotidien.
L’ensemble des agents souhaite à juste titre une vraie reconnaissance, par de meilleurs salaires qui rattrapent enfin l’inflation de ces dernières années et du coût de la vie qui a augmenté beaucoup plus vite que les salaires .
Alors même que la fonction publique n’était mentionnée dans aucun portefeuille ministériel, la politique menée par le gouvernement continue de fragiliser la fonction publique et les missions de service public qu’elle assume faute d’investissements suffisants.
Loin de répondre sur la question des rémunérations et des conditions de travail, le Président de la République a réaffirmé la mise en perspective d’une loi, qu’il qualifie « d’historique », pour la fonction publique visant selon lui à mieux reconnaître le « mérite ».
Les agent·es sont dans l’attente d’une rémunération qui leur permette de vivre dignement et qui soit prise en compte pour le calcul de leurs pensions.
Malheureusement les gouvernements ne réagissent qu’à la Seule pression et au rapport de force.
C’est pourquoi les personnels des services judiciaires étaient appelés à se mobiliser par tous moyens, y compris la grève le 19 mars dernier.
Merci à celles et ceux qui se sont mobilisés aux côtés de l’UNSa Services Judiciaires cette journée du 19 mars !

Charly LECHEVALLIER (UNSa Services Judiciaires), Sandrine DEBATS (UNSA Justice SG AC), Hervé BONGLET (Secrétaire général de l’UNSa Services Judiciaires), Laurent ESCURE (Secrétaire général de l’UNSA), Jean(François FORGET (Secrétaire général de l’UNSA JUSTICE), Luc BERILLE (anc. Secrétaire général de l’UNSA), et Béatrice BRIOUT (UNSA SPJJ)

